
La Commission des femmes
du CNRI appelle à l'intervention urgente des organes de défense des droits de
l'homme, notamment le Rapporteur spécial de l'ONU sur les exécutions sommaires,
le Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme en Iran, ainsi que les
organisations de défense des droits des femmes.
Rayhaneh Jabari,
décoratrice , est en prison depuis sept ans pour s'être défendue à l'arme
blanche devant une tentative d'agression et de viol d'un agent du Renseignement
iranien. Dans l'altercation qui s'en est suivie, l'agent est décédé et la jeune
Rayhaneh a été soumise à la torture pour lui arracher des aveux forcés.
Mme Sarvenaz
Chitsaz, présidente de la Commission des Femmes du CNRI a déclaré: les
Iraniennes qui souffrent de la discrimination sexuelle institutionnalisée et de
la double oppression du régime misogyne, ne sont pas non plus à l'abri de
l'infamie et du comportement abject des mollahs et de leurs agents.
La confirmation de
la sentence de mort à l'égard de cette jeune femme vise avant tout à ajouter au
climat de terreur dans la société et à faire renoncer aux iraniennes toute
velléité de résistance face à l'oppression et à la misogynie du régime
intégriste au pouvoir en Iran.