Au terme de cette première "convention
générale", les représentants de ces associations, composées
d'universitaires, médecins, enseignants, intellectuels, ont adopté une
résolution dans laquelle ils apportent leur soutien "au renversement de la
dictature religieuse dans sa totalité, comme le seul moyen d'instaurer la
liberté et une république démocratique en Iran, fondée sur la séparation de la
religion et de l'État", selon le communiqué du Conseil national de la
résistance iranienne (CNRI), dont les Moudjahidine du peuple sont la principale
composante.
"La résolution souligne que la société
iranienne se trouve dans une situation explosive et que la théocratie est dans
sa phase de renversement. Elle ajoute que le changement de régime est à portée
de la main", poursuit le communiqué.
Le texte condamne en outre "le silence de
la communauté internationale face aux violations sauvages et systématiques des
droits de l'homme en Iran et aux violations des engagements de l'ONU et du
gouvernement américain quant à la protection des habitants du camp
Liberty" qui abrite des réfugiés iraniens en Irak.
Le camp Liberty a été bombardé par des
dizaines de roquettes le 26 décembre dernier, tuant quatre opposants iraniens
et blessant 70 autres habitants, selon le CNRI.
Maryam Radjavi, présidente de la résistance
iranienne et invitée d'honneur du rassemblement à Paris, a qualifié les
"35 années de régime du guide suprême" comme "le règne d'une
catastrophe permanente" et assuré que le régime était "dans sa phase
terminale".